Michael Kiske - Ils Brandiront Leurs Idoles
Le lourd fracas du rien contre le rien
Ne provoque aucun son, aucune vibration,
Pas le moindre ?o qui r?nnerait au loin,
Mais qu'une pure ind?rmination.
Ce rien n'engendrerait ni mal, ni bien,
Ne poss?rait aucune volont?'orienter le destin.
Comment expliquer d?lors cette lassitude humaine extr?,
Cette capitulation devant quelque chose qui ne saurait ?e d'elle-m??
Le silence des hommes peut en masquer un autre,
Plus terrible encore: celui des ap?s
Constatant impuissamment malgr?eur transe
Que leur source unique s'est tarie, mais pas leur d?nce.
Qu'?ela ne tienne, ils brandiront leurs idoles
Par-dessus le n?t que nul n'affectionne.
Ils pr?ndront alors que le vide est la vie
Et qu'elle rayonne jusqu'ici...
... Qu'elle s? partout sens et pr?nce
De m? que pr?ptes, lois et obligations de repentance.
Il s'imposera alors dans notre temps,
travers mille pr?xtes lancinants.
Ainsi retentira ?ouveau
Le m? et sinistre ?o;
Le glas d'une g?ration
Enlis?dans sa tra?e satisfaction,
Pr?rant ?a vie, la mort
Et y pr?pitant tout son sort,
Rejetant au loin tout ce qui pourrait ?e
Impulsion de raison, de r?lte contre ces pr?es.
Mais non, car aussi vrai que le temps s'?ule
Le vide avale tout ce que vers lui on refoule,
L'erreur se substitue ?a v?t?r>Et ?a peur, la pi?.
La satisfaction na?du mensonge,
Rejetant le vivant dans un songe,
Le rien dans le vivant
Et la vie dans le n?t.
Gare ?elui qui s'insurgera contre la tautologie.
Il devra alors affronter la presque toute-puissante folie
Qui, substitu??haque ?e, agit
travers une unique sentence que chaque bouche rugit:
" Monstre, tu n'es pas de ce monde!
Fuis loin de nous, toi et ton aura naus?onde
Ou nous mettrons en acte notre h?tage l?l
Et cr?rons ta putride peau de chacal. "
" Toi qui a os??er notre normalit?br>Nos sens, notre esprit, et notre divinit?br>Notre arri?-monde et notre infinit?br>Nos dogmes nous ordonnent de t'ex?ter.
Nos oreilles ne sont destin? qu'?ntendre
Les murmures que nous fantasmons dans le silence et ses m?dres
Mais en tout cas pas ta trop concr? voix
Et les frissons qu'elle engendre, ce terrible effroi. "
Voil?insi celui qui se rebelle contre l'?rnel retour du vide,
Ce gouffre abyssal qui rend l'id?m? de vie insipide,
Calomni?diffam?puis finalement condamn?r>Au sinistre et ill?time exil des damn?
Contre ledit impie, ?eur tour, ils brandiront leurs idoles,
P'les reflets d'un au-del?rivole,
Le condamnant ?'errance dans leur froide n?opole,
Et encha?nt l'exclu sous sa noire coupole.
Inhumain, immonde, amoral, anormal,
Tatou?ur sa chair par une encre de mati? f?le,
R?it par essence au silence
Et par folie ?a violence.
Ne provoque aucun son, aucune vibration,
Pas le moindre ?o qui r?nnerait au loin,
Mais qu'une pure ind?rmination.
Ce rien n'engendrerait ni mal, ni bien,
Ne poss?rait aucune volont?'orienter le destin.
Comment expliquer d?lors cette lassitude humaine extr?,
Cette capitulation devant quelque chose qui ne saurait ?e d'elle-m??
Le silence des hommes peut en masquer un autre,
Plus terrible encore: celui des ap?s
Constatant impuissamment malgr?eur transe
Que leur source unique s'est tarie, mais pas leur d?nce.
Qu'?ela ne tienne, ils brandiront leurs idoles
Par-dessus le n?t que nul n'affectionne.
Ils pr?ndront alors que le vide est la vie
Et qu'elle rayonne jusqu'ici...
... Qu'elle s? partout sens et pr?nce
De m? que pr?ptes, lois et obligations de repentance.
Il s'imposera alors dans notre temps,
travers mille pr?xtes lancinants.
Ainsi retentira ?ouveau
Le m? et sinistre ?o;
Le glas d'une g?ration
Enlis?dans sa tra?e satisfaction,
Pr?rant ?a vie, la mort
Et y pr?pitant tout son sort,
Rejetant au loin tout ce qui pourrait ?e
Impulsion de raison, de r?lte contre ces pr?es.
Mais non, car aussi vrai que le temps s'?ule
Le vide avale tout ce que vers lui on refoule,
L'erreur se substitue ?a v?t?r>Et ?a peur, la pi?.
La satisfaction na?du mensonge,
Rejetant le vivant dans un songe,
Le rien dans le vivant
Et la vie dans le n?t.
Gare ?elui qui s'insurgera contre la tautologie.
Il devra alors affronter la presque toute-puissante folie
Qui, substitu??haque ?e, agit
travers une unique sentence que chaque bouche rugit:
" Monstre, tu n'es pas de ce monde!
Fuis loin de nous, toi et ton aura naus?onde
Ou nous mettrons en acte notre h?tage l?l
Et cr?rons ta putride peau de chacal. "
" Toi qui a os??er notre normalit?br>Nos sens, notre esprit, et notre divinit?br>Notre arri?-monde et notre infinit?br>Nos dogmes nous ordonnent de t'ex?ter.
Nos oreilles ne sont destin? qu'?ntendre
Les murmures que nous fantasmons dans le silence et ses m?dres
Mais en tout cas pas ta trop concr? voix
Et les frissons qu'elle engendre, ce terrible effroi. "
Voil?insi celui qui se rebelle contre l'?rnel retour du vide,
Ce gouffre abyssal qui rend l'id?m? de vie insipide,
Calomni?diffam?puis finalement condamn?r>Au sinistre et ill?time exil des damn?
Contre ledit impie, ?eur tour, ils brandiront leurs idoles,
P'les reflets d'un au-del?rivole,
Le condamnant ?'errance dans leur froide n?opole,
Et encha?nt l'exclu sous sa noire coupole.
Inhumain, immonde, amoral, anormal,
Tatou?ur sa chair par une encre de mati? f?le,
R?it par essence au silence
Et par folie ?a violence.
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