Enrico Macias - L'ile Du Rhone
On s'en allait, chassés par le cyclone
Et sur la route on nous avait jeté
Mais quand on fût près de l'île du Rhône
On a compris qu'on était arrivé
On a compris qu'on était arrivé
L'île du Rhône semblait nous attendre
L'île sauvage douce à l'homme oublié
On a percé sa glaise humide et tendre
Pour y planter nos tentes et nos pommiers
Pour y planter nos tentes et nos pommiers
Que c'était bon d'arracher les broussailles
Nos mains faisaient reculer la forêt
Quand notre terre nous ouvrait ses entrailles
Que c'était bon d'y planter nos pommiers
Que c'était bon d'y planter nos pommiers
Etes-vous fous nous disait le village
Connaissez-vous le Rhône de chez nous
L'avez-vous vu quand il est par l'orage
Gros de la Saone et qu'il pleut sur le Ventoux
L'avez-vous vu dans ses grandes colères
Plus dangereux qu'un archange brutal
Tous les cent ans, la chose est légendaire
Quatre ou cinq fois il nous fait bien du mal
On a gardé les amarres à nos barques
Car si le Rhône nous donne encore vingt ans
Chaque matin, chaque heure est un miracle
Le sirocco n'en laissait pas autant
Le sirocco n'en laissait pas autant
Regardez-la, c'est notre île cantique
C'est un poème, un bouquet de couleurs
C'est notre terre et c'est notre Amérique
L'eau de ses bords fait le tour de nos coeurs
L'eau de ses bords fait le tour de nos coeurs
Car tous ces jours où l'on courbait l'échine
Pour préparer le sol de nos pommiers
On avait tant, tant besoin de racines
Que c'est aussi nos vies qu'on a planté
Que c'est aussi nos vies qu'on a planté.
Et sur la route on nous avait jeté
Mais quand on fût près de l'île du Rhône
On a compris qu'on était arrivé
On a compris qu'on était arrivé
L'île du Rhône semblait nous attendre
L'île sauvage douce à l'homme oublié
On a percé sa glaise humide et tendre
Pour y planter nos tentes et nos pommiers
Pour y planter nos tentes et nos pommiers
Que c'était bon d'arracher les broussailles
Nos mains faisaient reculer la forêt
Quand notre terre nous ouvrait ses entrailles
Que c'était bon d'y planter nos pommiers
Que c'était bon d'y planter nos pommiers
Etes-vous fous nous disait le village
Connaissez-vous le Rhône de chez nous
L'avez-vous vu quand il est par l'orage
Gros de la Saone et qu'il pleut sur le Ventoux
L'avez-vous vu dans ses grandes colères
Plus dangereux qu'un archange brutal
Tous les cent ans, la chose est légendaire
Quatre ou cinq fois il nous fait bien du mal
On a gardé les amarres à nos barques
Car si le Rhône nous donne encore vingt ans
Chaque matin, chaque heure est un miracle
Le sirocco n'en laissait pas autant
Le sirocco n'en laissait pas autant
Regardez-la, c'est notre île cantique
C'est un poème, un bouquet de couleurs
C'est notre terre et c'est notre Amérique
L'eau de ses bords fait le tour de nos coeurs
L'eau de ses bords fait le tour de nos coeurs
Car tous ces jours où l'on courbait l'échine
Pour préparer le sol de nos pommiers
On avait tant, tant besoin de racines
Que c'est aussi nos vies qu'on a planté
Que c'est aussi nos vies qu'on a planté.
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