Daniel Belanger - Le Parapluie
houhouhouhou...
Fragile petit matin sans pluie
Que mon parapluie
Garde en respect
Mais le ciel est au chagrin
Et s'il avait deux mains
Il chagrinerait
Je marche inquité
De m'noyer dans l'orage
Et je compte au passage
Les chauffards qu'y ont le doigt dans l'nez
Arrive remplit, l'autocar
J'y monte pour m'assoir
Mais reste debout
Ces comme être cent milliards
Sur la lune pour un soir
Ça tire dans l'cou
J'regarde les aiguilles
De mon temps
J'ai une fille
Dans le sang
Si j'arrive en retard elle va m'engueuler
Et ça sent la poussière
Le vent soulève la terre
De chastes baisers
Parceque j'suis libre comme l'air
Libre de faire demi-tour
J'vais continuer, continuer...
houhouhouhou...
houhouhouhou...
Et puis à la sorti
J'ai plus d'parapluie
J'suis stupétris
M'appostrophe un jeune fille
Une maille à la ch'ville
Belle, elle me dit:
«Pardon, cher monsieur
Est-ce à vous ceci?»
J'prends un air ébahis
Je m'écris:
«Ha! mon parapluie!»
Elle l'a trouvée par terre
Comme un coeur presque ouvert
Comme le mien pour ses yeux verts
Pourquoi faut-il
Qu'le temps file?
Et ça sent la poussière
Le vent soulève la terre
De chastes baisers
Parceque j'suis libre comme l'air
Libre de faire demi-tour
J'vais continuer, continuer...
Et comme un bandit de grands chemins
J'continu l'air malin
L'air de tout savoir
Mais au fond je n'sais rien
Enfin presque rien
Une coche au d'ssus d'une poire
Mais c'est bien suffisant
Pour aimer tendrement
Et avoir une idée
De ce qu'est
La liberté
Et ça sent la poussière
Le vent soulève la terre
De chastes baisers
Parceque j'suis libre comme l'air
Libre de faire demi-tour
J'vais continuer
Et ça sent la poussière
Le vent soulève la terre
De chastes baisers
Parceque j'suis libre comme l'air
Libre de faire demi-tour
J'vais continuer, continuer...
Continuer...
Continuer...
houhouhouhou...
Fragile petit matin sans pluie
Que mon parapluie
Garde en respect
Mais le ciel est au chagrin
Et s'il avait deux mains
Il chagrinerait
Je marche inquité
De m'noyer dans l'orage
Et je compte au passage
Les chauffards qu'y ont le doigt dans l'nez
Arrive remplit, l'autocar
J'y monte pour m'assoir
Mais reste debout
Ces comme être cent milliards
Sur la lune pour un soir
Ça tire dans l'cou
J'regarde les aiguilles
De mon temps
J'ai une fille
Dans le sang
Si j'arrive en retard elle va m'engueuler
Et ça sent la poussière
Le vent soulève la terre
De chastes baisers
Parceque j'suis libre comme l'air
Libre de faire demi-tour
J'vais continuer, continuer...
houhouhouhou...
houhouhouhou...
Et puis à la sorti
J'ai plus d'parapluie
J'suis stupétris
M'appostrophe un jeune fille
Une maille à la ch'ville
Belle, elle me dit:
«Pardon, cher monsieur
Est-ce à vous ceci?»
J'prends un air ébahis
Je m'écris:
«Ha! mon parapluie!»
Elle l'a trouvée par terre
Comme un coeur presque ouvert
Comme le mien pour ses yeux verts
Pourquoi faut-il
Qu'le temps file?
Et ça sent la poussière
Le vent soulève la terre
De chastes baisers
Parceque j'suis libre comme l'air
Libre de faire demi-tour
J'vais continuer, continuer...
Et comme un bandit de grands chemins
J'continu l'air malin
L'air de tout savoir
Mais au fond je n'sais rien
Enfin presque rien
Une coche au d'ssus d'une poire
Mais c'est bien suffisant
Pour aimer tendrement
Et avoir une idée
De ce qu'est
La liberté
Et ça sent la poussière
Le vent soulève la terre
De chastes baisers
Parceque j'suis libre comme l'air
Libre de faire demi-tour
J'vais continuer
Et ça sent la poussière
Le vent soulève la terre
De chastes baisers
Parceque j'suis libre comme l'air
Libre de faire demi-tour
J'vais continuer, continuer...
Continuer...
Continuer...
houhouhouhou...
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